jeudi 21 mai 2009

l'art et la manière...

J'ai entendu l'info sur ma radio locale, je suis restée scotchée...
Les parents d'élèves de l'école élémentaire Louis-Aragon de Floirac, en Gironde, n'en reviennent toujours pas. Moi non plus !

Deux enfants, de 6 et 10 ans, soupçonnés d'un vol de vélo, interpellés par 6 policiers à la sortie de l'école ... sans que les parents ou les enseignants soient mis au courant...
Vous pouvez en apprendre plus ici ou là.


Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, a demandé l'ouverture d'une enquête interne, selon les informations recueillies par Europe 1. Pour Xavier Darcos, le ministre de l'Education, cette affaire relève sans doute d'un excès de zèle. Dans Sud-Ouest, la Direction départementale de la sécurité publique de la Gironde assure que les policiers "ont agi dans un cadre bien défini, validé par le parquet".

Moi je me pose des questions sur la façon de faire... 6 policiers pour 2 enfants de moins de 13 ans... J'imagine que les policiers de cette région ne sont pas surmenés....

Avoir 6 ans, 10 ans et se faire emmener au commissariat, sans un parent...

et pourquoi ne pas aller à leur domicile pour rencontrer les parents, pourquoi ne pas avertir les familles avant l'interpellation, pourquoi ne pas les convoquer ? J'ai du mal à comprendre...
Et depuis ce midi, j'ai comme un sale goût dans la bouche...
Je sais que je ne suis pas la seule, mais ça ne change pas le goût...
Si seulement ce virus qu'on veut nous injecter à tout prix se retournait contre les
manipulateurs...
pour un récapitulatif, c'est ici.

mercredi 13 mai 2009

Scoop...


Voila, voila... J'arrive...




mercredi 29 avril 2009

service minimum... mais des bergers qui s'amusent...


Une pincée de petites défaillances techniques, une autre de petits soucis indépendants de ma volonté... une louche d'occupations diverses, un bol d'envie de pause aussi... Mélangez le tout, ça vous donne un blog en mode veille...
Rien de très grave.

Je prends 5 minutes pour rafraîchir ma page et vous offrir une vidéo et un peu de lecture.





et si vous avez envie de lecture... c'est sur Cœur d'Hérault...
ou directement

Tripatouiller les statistiques, la sale manie du gouvernement

Un collectif de statisticiens dénonce les manipulations du gouvernement

Les chiffres qui dérangent le ministère de l'Education nationale

Réformer l'école... Par où commencer ?

lundi 13 avril 2009

L'instit', portrait...

un petit bijou ( mais suis-je vraiment objective ?) arrivé dans ma boîte aux lettres, il y a quelques temps déjà, je vous en fais profiter aussi...


L'instit' est un être humain comme vous et moi à part qu'il va manger son goûter dans la cour dès qu'il entend sonner la récré.

N'ayant jamais trouvé la sortie de l'école depuis l'âge de trois ans, l'instit' ne connaît de la vie que les classes surchauffées et décorées de dessins gondolés à la gouache. Il n'a donc qu'une vague idée du monde du dehors et sait à peine qui est Kylie Minogue. Ceci explique pour­quoi la plupart des instit's ne sont toujours pas HD ready, votent encore à gauche et sont rigoureusement incapables d'exé­cuter la moindre figure de Tecktonik.

Autre signe d'indécrottable ringardise, il continue à former les gamins au monde tel qu'il devrait être au lieu d'entraîner nos enfants à la compétition libre et non faussée qui les attend à l'extérieur et au tournant. Pire, au nom de valeurs qui sentent l'ardoise rance, la craie humide et l'éponge moisie, certains s'acharnent à gas­piller l'argent public pour sauver, par la pâte à modeler, les futurs délin­quants des maisons de correction ou des charters pour les pays chauds. Je ne dis pas ça pour toucher la prime de délation mais la Caloutte et mon beau-frère font partie du complot.

Au fil des réformes trimestrielles de l'Education Nationale, l'instit' s'est suc­cessivement appelé instituteur, professeur des écoles, puis, plus récemment, “enculé de sa race”. Retenons qu'il s'est toujours fait maître.

Sa légendaire paresse, qui lui est si souvent reprochée par les créateurs de richesses et les rentiers du CAC, ne résiste pourtant pas à une étude objective. Des observateurs impartiaux du SNES ont en effet démontré que l'instit' assure à lui tout seul, du haut de son petit bureau en bois, le boulot de 10 flics et de 20 parents divorcés. Sans oublier ses activités annexes d'en­seignant, éducateur, animateur, psychologue, entraîneur, assistante sociale, tuteur, infirmière…

S'il est vrai qu'il gagne en un mois ce que touche un footballeur en prenant sa douche, l'instit' se rattrape avec ses vacances scandaleusement longues qui n'ont rien à envier à celles de nos animateurs télé. D'ailleurs, pendant que les productifs se cassent le dos pour se payer des écrans plats et des appareils sans fil, l'instit' tue le temps en lisant tes bouquins en couleurs pastel de l'Ecole des Loisirs, en recomptant ses gommettes, en corrigeant ses cahiers à gros carreaux et en préparant la prochaine classe nature à la campagne (ce qui, au passage, lui fera une semaine de vacances supplémentaire). De toute façon, dès qu'il en a marre de se faire bastonner par les parents d'élèves ou qu'on lui crame sa voiture et son expo sur les rapaces, l'instit' part en dépression carabinée dans une luxueuse maison de repos.

A son retour, bourré de verveine, il est à nouveau capable d'apprendre l'écriture et la poésie à des petits cons décérébrés par Gulli, auprès desquels un type normal ne tient pas plus de dix minutes (avant strangulation).

Signe particulier de l'instit' : il passe sa vie à chercher une rallonge. Il peut s'agir d'une rallonge électrique, pour projeter des diapos sur les volcans (alors que t'as les mêmes sur Nintendo Wii en dolby surround 5.1) ou d'une rallonge budgétaire (pour permettre à Mourad, Titine et Mamadounia de venir à la piscine avec leurs camarades).

On l'aura compris, l'instit' est un chieur qui se plaint toujours alors qu'il ferait mieux de se la fermer puisqu'il n'est même pas cap' de bloquer le tunnel du Mont-Blanc ou de déverser du fumier devant les préfectures.

Quand je pense à ce que mes instit's ont fait de moi, fils de prolo qui ne demandait qu'à travailler à la mine, j'ai des renvois de gratitude. C'est dire s'ils ont réussi leur travail de sape intellectuelle.

de Pascal Fioretto, paru en fevrier-mars 2008,sur Fluide Glacial ...

retour de vacances...

Quelques jours de parenthèse sur un bout de terre où sont plantées mes racines... quelques jours pour respirer l'air de mon enfance qui s'éloigne toujours plus... quelques jours qui font du bien malgré tout...
Retour dans la vie de tous les jours, ou presque... encore quelques jours de vacances... Je mesure ma chance.
Un petit tour s'impose dans ma boîte aux lettres. Parmi tous les messages, au moins une bonne nouvelle. Elle vient du Planning Familial :


Ensemble, nous avons obtenu que l'Etat rétablisse son engagement et sa responsabilité nationale pour l'information, l'éducation à la sexualité pour toutes et tous.

L'Etat s’est engagé à rétablir les crédits sur au moins trois ans permettant le financement de l'ensemble des EICCF.

Très vite, le travail avec les services de l'Etat devrait débuter sur une clarification mais aussi rendre visibles aux yeux de l’opinion, des partenaires sociaux et des décideurs, ces missions d'accueil, d'information, d'éducation à la sexualité et à la vie de couple que réalisent les EICCF sur le terrain.


L'Etat devrait ainsi assurer la promotion de ces missions auprès de l'opinion publique.

Ce travail devra prendre en compte les besoins de la population dans ces domaines pour que les futurs moyens des EICCF soient en adéquation avec ces besoins dés 2010 et 2011

Merci aux plus de 141.000 signataires de la pétition en ligne et sur papier dont la présence à nos cotés a été déterminante.

Nous avons fermé le 13 mars cette pétition lancée le 29 janvier mais l'aide et le soutien de toutes et tous dans la phase qui s'ouvre sont tout aussi déterminants.

Nos associations départementales du Planning Familial en ont besoin, n'hésitez pas à prendre contact avec elles et à nous soutenir.

Merci encore à toutes et tous et à très bientôt

Le Planning Familial

Dommage, il y a aussi ça... Mon correspondant conseille de prendre un calmant avant d'écouter...





pour se faire faire une idée du livre : Le sénat : enquête sur les superprivilégiés de la République

dimanche 12 avril 2009

interlude...

Je sais bien c'est plutôt les œufs chocolatés au menu du jour, mais puisque je passe quelques temps au pays des galettes, je vous poste cette vidéo en guise de carte postale...
Du bout de la terre, je pense à vous.



PS : je voudrais ajouter que si la température reste modérée (c'est à dire de saison...), le ciel est bleu, bien dégagé et que le soleil brille... J'ai même mangé sur une terrasse à Kemper, samedi midi. Promis, je ramène un peu de soleil dans le sud.

samedi 28 mars 2009

Je sais ! C'est pas bien...


... mais que voulez-vous, je trouve ça drôle ! Pas vous ?



enseignants jamais contents...


Processus de Bologne ou stratégie de Lisbonne, vous connaissez ?

Le processus de Bologne est un engagement pour construire un espace européen de l'enseignement supérieur avant 2010.

L'objectif de la stratégie en question, fixé par le Conseil européen de Lisbonne est de faire de l’Union européenne l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010.

Pour en savoir plus, pour comprendre mieux la colère de certains, une conférence en ligne...

C'est un peu long, certes, mais c'est une conférence... instructive, édifiante comme le dit justement
MGP. Même si vous êtes un peu au courant, ça vaut le coup de laisser traîner vos oreilles.
Installez-vous devant une tasse de thé, une cafetière, votre pile de repassage en retard... une activité qui laisse à vos neurones, la liberté d'enregistrer les informations...

(Vous pouvez télécharger la version sonore sur Sauvons l'école. )

Lundi 23 mars 2009 à l'Université de Toulouse 2 le Mirail.
Cette conférence à été initiée par l'Assemblée Générale des personnels de Toulouse 2 et était ouverte aux Etudiants, Biatos, Enseignants et Enseignants-Chercheurs.


Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les relations entre l'Europe, l'ERT, l'OCDE, l'OMC, le processus de Bologne, la stratégie de Lisbonne et la marchandisation de la connaissance à l'échelle européenne et mondiale...






glossaire : LRU, Libertés et Responsabilités des Universités.

vendredi 27 mars 2009

Bien dit....


après avoir vu la vidéo vous pouvez allez lire:


le billet d'Hadès, Serial Killer

celui de Gaël, à propos de murs d'églises

et celui de M. Poireau, Benoît Seize



Information locale...


Soirée Archipel du vendredi 27 mars à 19h, autour de "Résister ?"


Qu'est-ce qu'une soirée Archipel ?

Une soirée interactive entre le forum et le spectacle...


ARCHIPEL est un projet hybride, qui fait jouer ensemble des couples d'opposés : les amateurs et les professionnels, le politique et la poésie, le forum et le spectacle. Les soirées sont composées de débats, de lectures, de musique, de performances de courtes conférences et d'échanges impromptus ou préparés. Vaste programme ...
Aux « ARCHIPELS » participent des poètes, des artistes, des jeunes, des associations, des journalistes, des chercheurs ... ce n'est pas comme une conférence ou un spectacle auquel on assiste, c'est une soirée où tout le monde doit avoir du talent.

ARCHIPEL dure 2h30, avec un entracte, pendant lequel le public peut se restaurer, faire connaissance et poursuivre la discussion.
La mise en scène, la musique, les séquences préparées alternent avec les moments de débats. Si tout se passe bien, la réflexion s'élève, l'émotion est là.
Chaque Archipel a donc un thème. Le thème de ce vendredi est « Résister ? ».

Ce thème annuel et d'actualité est celui de l'ensemble des programmes de Poésie, en particulier « Poem Express » et « Métropoésie », auxquels participent plusieurs milliers de jeunes élèves, lycéens et collégiens.
La volonté est que ce numéro s'inscrive dans l'actualité des conflits, des débats et des préoccupations actuelles, que ce soit aussi le moment d'une prise de recul.
ARCHIPEL n'est pas un meeting, une réunion politique ou une manifestation. C'est pire : ARCHIPEL est un moment de poésie ... à vivre demain soir au Théâtre de Clermont l'Hérault à compter de 19h


ARCHIPEL : forum, spectacles, débats, échanges sur le thème de Résister

Tarif : 3 euros avec 1 verre offert


J'ai tout piqué ici, mais c'est pour une bonne cause...

pour en savoir encore plus: un clic ici ou ici

Théâtre de Clermont l'Hérault
Allées Salengro
34800 - Clermont l'Hérault

mardi 24 mars 2009

la journée de la jupe...

Ne se fier ni au titre, ni à la bande annonce ...

C'est vrai que le titre ne me donnait pas envie, la bande annonce, je ne l'avais pas vue. J'avais entendu dans la voiture un bout d'émission de radio avec Denis Podalydès qui en parlait... Mais, le soir, en m'installant sur mon canapé et en jouant avec la zapette à la recherche d'un film, je n'y pensais plus.
Zap, zap...

Arrêt sur Arte...
Ah oui, c'est ce film... bof... une prof fragile dans un collège difficile, qui dérape... pas vraiment envie... mais bon, j'arrête de pianoter sur les touches, histoire de voir de quoi il retourne...
Finalement, moi aussi j'ai été prise en otage et je ne regrette pas. Pas du tout. Des moments très forts dans les échanges.
Pas parfait, c'est sûr, mais
le film sort en salle demain, si vous pouvez, allez-y. Il vaut le coup.

On en parle beaucoup sur les ondes et sur les blogs, chez
CC ...

pour voir des extraits ,

au sujet du film, un édito et des articles sur Riposte Laïque...

mais surtout ce billet d'un prof en campagne...

Second souffle....

Le printemps s'est installé dans mon jardin depuis quelques jours.
Et moi, je passe pas mal de mon temps libre à l'observer à l'œuvre.
C'est plus agréable que l'actualité...







mercredi 18 mars 2009

Dis moi comment tu lis...

Je réponds donc ici au questionnaire de l'écureuil, interrogé lui aussi par b.mode et Nicolas...

Mais avant, j'attire votre attention sur un autre sujet.

On connaissait les amoureux sur les bancs publics, on a aujourd'hui les amoureux au ban public... pour en savoir plus, allez faire un tour chez Gaël ou cliquez sur l'image...



Plutôt corne ou marque-page ?

Marque-page, ou tout ce que j'ai sous la main et qui peut faire office de... photo, carte postale, ticket de caisse, brin d'herbe...

Pas de chewing-gum, même emballé. Je n'en ai jamais sous la main.

As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?

Oui, et j'aime autant qu'un bouquet de fleurs...

Lis-tu dans ton bain ?

Je l'ai fait, mais l'eau ne restait jamais chaude assez longtemps. Aujourd'hui, je préfère les douches, difficile de lire sous la douche.

As-tu déjà pensé à écrire un livre ? Jamais. Si seulement j'en étais capable...

Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?

Je préfère avoir tous les tomes sous la main et ne pas attendre...

As-tu un livre culte ?

Pas de favoritisme, pas de chouchous... Pourquoi un seul livre qui fasse référence ? Il y tant de merveilles.

Aimes-tu relire ?

Je relis quand j'ai aimé et puis j'ai la mémoire qui flanche, alors....

Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu'on a aimé ?

Je ne sais pas... j'aime bien garder une part de mystère, d'inconnu. Ou alors, dans une soirée conviviale, pour parler de tout et de rien...


Aimes-tu parler de tes lectures ?

Pas vraiment... Surtout si j'ai aimé. Je peux dire que

j'ai aimé, mais plutôt que d'en parler, je préfère offrir.

Comment choisis-tu tes livres ?

Selon l'humeur du jour... le titre, la quatrième de couverture, quelques lignes lues au hasard, un auteur que j'aime... un avis entendu, à condition que je n'ai pas l'impression de subir un matraquage. Heureusement que j'ai découvert certains livres avant qu'on leur fasse une pub d'enfer. Je n'ai toujours pas lu "Les bienveillantes" ...

Une lecture inavouable ?

Je cherche... Je ne vois pas. La presse poubelle chez le coiffeur ?

Des endroits préférés pour lire?

Partout où je peux m'installer à mon aise, sans être dérangée...

Un livre idéal pour toi serait ?

Celui qui m'emporte.

Lire par-dessus l'épaule ?

J'ai horreur de sentir le regard du lecteur parasite par dessus mon épaule, mais j'aime bien essayer de trouver dans quel livre est plongé le lecteur installé à côté de moi...

Télé, jeux vidéos ou livre ? Plutôt livre, jeux vidéos ja

mais .

Lire et manger ?

J'oublie de manger si je lis, ça refroidit dans mon assiette et c'est dommage. Je mange quand j'ai fini de lire ou je lis quand j'ai fini de manger. Mais si je mange, c'est que je ne suis pas seule à table, donc je ne lis pas. Si je suis seule, je grignote ou je bois un café et ça change la donne.

Lecture en musique, en silence, peu importe ?

Si le livre est ardu, mieux vaut le silence. Mais l'environnement sonore disparaît si le livre me passionne. Pas la peine de mettre un disque donc. C'est comme pour manger, un plaisir à la fois pour mieux en profiter...

Lire un livre électronique ?

Non, j'ai besoin du contact avec le papier, j'ai besoin de pouvoir emporter le livre avec moi.

Le livre vous tombe des mains : aller jusqu'au bout ou pas ?

De fatigue ou d'ennui ? J'abandonne rarement...

S'il tombe trop souvent, je fais une pause et je retente plus tard... où je passe à un autre. Il y en a tant à découvrir.

Questionnaire rempli, il faut

passer la main...

Je désigne Minijupe, Walkingthedog, Mlle Ciguë, Menfin, Bérénice ...

si ça les tente.

météo du 19 mars...



selon la CGT...
comme un goût de printemps...
de quoi chasser les nuages qui me plombent le moral ?



La Cgt présente la météo du 19 mars
par a_sociale

en vrac,
à propos de demain, vous pouvez aller lire chez l'écureuil...

si vous ne pouvez pas faire grève, vous pouvez toujours participer à la première "e - grève" J'peux pas faire grève mais j'fais grève quand même
si vous avez envie de savoir ce qu'il en est du traitement des évaluations CM2, c'est ici et ...

de la justice fiscale selon E. Woerth, chez Plume de presse...
de l'après midi du chef de l'état, chez Slovar...
et si vous n'en pouvez plus de lui, si vous aimez signer des pétitions, SARKOZY DEMISSIONou encore et toujours la liste dans la colonne de droite...

je ne sais pas si j'aurais le temps de rajouter des liens dans la journée

courrier du matin...

Il y a le patron, le roi, le nain, l'agité... comme on voudra l'appeler. Et il y a aussi sa cour, ses sbires, ses serviles serviteurs... tous aussi pleins de mépris et d'arrogance. Ils sont le gros nuage noir qui bouche mon horizon et m'empêche chaque matin de goûter la saveur du printemps.
Ce matin dans mon courrier une lettre ouverte à MAM. Vous avez eu vent de l'incident de la gare Montparnasse ?
Pour rappel: jeudi 5 mars, un voyage scolaire, des collégiens encadrés par des profs, un quai de gare, des manifestants, des forces de l'ordre... lire ici ou ici ou ici

J'avais entendu la réaction de Mme Alliot-Marie sur France inter, plus qu'affligeant, ça m'avait mis de bonne humeur de nouveau...

tout au plus une bousculade, juste une matraque qui entre en contact avec un estomac... et puis irresponsables ces enseignants qui entraînent leurs élèves dans des lieux réputés dangereux pour leur mouvement de foule...




la lettre d'une des enseignantes concernées

« Madame,

Etant une des deux enseignantes dont vous soulignez l’inconscience et l’irresponsabilité, je me sens le devoir de vous répondre, et ce, dans une lettre ouverte.

Laissez moi d’emblée vous dire que la désinvolture et l’inanité des paroles qui vous sont prêtées (vous avez réellement tenu ces propos ahurissants ? ), ont provoqué en moi un kaléidoscope de sentiments et réactions, allant de la consternation au rire moqueur, en passant par la colère.

En ce qui concerne les agressions commises en Gare Montparnasse, ne soyez pas rassurée, Madame, elles ont réellement eu lieu ,ce jeudi 5 mars en Gare Montparnasse, peu après 19 heures.

En témoignent ou en témoigneront les caméras de surveillance de la gare, les policiers en civil , tous les voyageurs massés sur la plate-forme de la gare, en attente du départ des trains, tous les voyageurs du train Paris-Bordeaux qui devait partir à 19h25 et parmi ceux-ci le médecin militaire qui a examiné, secouru et réconforté, durant le voyage, les jeunes adolescents violentés.

Il ne s’est pas agi d’une “bousculade”, comme vous avez la complaisance de l’annoncer (et de le croire ?), mais bien d’un matraquage .

Il s’est agi d’une souricière organisée par “les forces de l’ordre”, pour “réceptionner” le groupe d’étudiants, chassés des voies qu’ils occupaient.

Toutes les issues de la plate-forme de départ ont été bloquées, enserrant ainsi les voyageurs.

Et ce fut la charge.

Une colonne d’hommes, armés de matraques, casqués , boucliers au bras, a traversé au pas de charge, d’un bout à l’autre le hall du départ, bousculant les voyageurs surpris et terrorisés. (La jeune femme dont la poussette a été cassée et qui a sauvé in-extrémis son enfant du piétinement a-telle porté plainte ?). Cette colonne a chargé le groupe de collégiens puisque ceux-ci, obstacles bien involontaires et qui ont tenté de fuir, se trouvaient sur la route de vos forces de l'ordre vers leur “cible” …

Mais tout ceci est écrit dans les rapports établis par la gendarmerie de Tresse, qui devant la gravité des faits, a eu la gentillesse de se déplacer et venir recueillir nos témoignages, au collège, sur ordre du Préfet de Bordeaux, dès le lendemain. Je me souviens avoir confié à l’officier de Gendarmerie qui recueillait ma déposition, mon étonnement et ma révolte : “comment certains de ces représentants de l’ordre ont-ils pu frapper sciemment des adolescents, après que ceux-ci aient clairement dit être des collégiens repartant à Bordeaux ? D’où leur vient ce sentiment d’impunité ? ”

L’officier m’avait reprise gentiment, en soulignant le fait de sa présence et celle de ses collègues, ce vendredi 6 mars au collège.

C’était la garantie, selon lui, d’une détermination en hauts lieux, à diligenter une enquête et rechercher les coupables de ces agressions.

Aujourd’hui votre terme “bousculade” scelle et renouvelle ce sentiment d’impunité qui a animé ces hommes et est le garant de leur brutalité à venir.

Quant au deuxième point de vos propos, nous concernant directement, ma collègue et moi, je vous réponds ce qui va suivre. J’ai pensé, en riant que vous aviez dû être, dans votre jeunesse une piètre enseignante.

Ne pas organiser de sortie pédagogique, au prétexte que votre groupe-classe aurait à fréquenter des lieux aussi dangereux qu’une gare parisienne, n’est pas une attitude très responsable ni très flamboyante !

D’autant que la sortie du train par le toit de la Gare Montparnasse n’a eu lieu qu’une seule fois, ce me semble, et c’était en Octobre 1895, vous n’étiez donc pas encore prof ! De plus, vous conviendrez avec moi, que lorsqu’on habite en province et que l’on se rend à L’Assemblée Nationale, il est assez pratique et économique de prendre un train.

Et, à ma connaissance, il n’existe pas encore d’autre moyen de prendre un train, même au vol, que de se rendre dans une gare. Enfin il me faut rajouter que cette gare, que nous avions traversée le matin à 9heure 30 ne présentait aucun danger, pas plus qu’à18h45, même quand les étudiants braillards sont arrivés sur les escalators.

Elle ne l’est devenue que quand vos forces de police sont entrées en action pour diriger ces jeunes gens …… en direction des voyageurs, et quand la colonne armée a foncé dans la foule, transformant ce hall de gare en terrain d’affrontement .

Il me reste à vous confier mon étonnement devant votre attitude officielle : si peu de compassion pour ces adolescents et ma collègue brutalisés, aucune condamnation pour ces moment de terreur que vos hommes ont répandu parmi les voyageurs !

Il faudra du temps pour cicatriser ces blessures intérieures, d’autant que vos propos qui ne reconnaissent pas la réalité, pire, la nie, sont terribles pour nous.

Je tiens à exprimer la colère et le dédain, que je ressens à l’égard de ceux de vos hommes qui ont brutalisé ma collègue et mes élèves, envers ceux qui donnent l’ordre inique de traverser un hall de gare en chargeant, en pleine foule des voyageurs, un groupe d’étudiants.

La colère et le dédain envers ceux et celles qui les couvrent. »

c'était ce week-end...

Il a crevé l'oreiller, a dû rêver trop fort...


Jamais entendu autant ses titres sur les ondes...
ça me fait plaisir et ça me fait mal en même temps.


Sinon, j'ai aimé lire ce texte en
hommage à Bashung.


et celui ci, plus ancien


source image

mardi 17 mars 2009

reprise de contact...

Un moment d'absence, au propre comme au figuré d'ailleurs... Ce soir, je me souviens que j'ai un blog. Il faudrait peut-être l'alimenter. C'est comme un tagamoshi, finalement. En moins bruyant.
Ce n'est pas que les sujets manquent. Entre coups de cœur et coups de gueule, il y a de quoi publier, mais les coups de gueule ont tendance à prendre le dessus... et j'ai eu moins envie.
J'ai doucement repris mes vagabondages et ce soir je me souviens que j'ai été taguée...

Le mois dernier, Le coucou et Gustave m'ont gentiment invitée à entrer dans la ronde du tag de la 6ième photo du dernier dossier "photos"... Quelques jours plus tard, c'était Gaël qui me tendait une autre perche...
A défaut d'inspiration et d'originalité, ça permet de rompre le silence.

Ce soir, je vais m'enchaîner au premier tag, je réserve le second pour demain. Le 3 en 1 a déjà été fait avec brio, chez Marie-Georges...

Parcourir son dossier “photos” le plus récent, choisir la 6ème photo dans ce même dossier sans tricher, la publier sur son blog et taguer 6 autres blogueurs.

Mais qui n'a pas encore été tagué et voudrait prendre le relais ? Je tente Bérénice, Marie, Christie, Maud, Jean-Jacques, Wizzil... si jamais ils viennent faire un tour par ici.

Puisque taguée deux fois sur le même sujet, je vous colle deux images de mes deux derniers dossiers photos.
celui dans lequel je m'amuse à transformer les photos...
celui dans lequel j'ai stocké toutes les têtes de clowns dessinées par mes élèves pour fabriquer notre dernier jeu de lecture...

samedi 28 février 2009

Les intestins de la Terre...


Prix du Public du Festival du Court-Sciences Frontières 2007

70% de la masse animale terrestre (humains compris) est constitué de vers de terre.
Sans eux, sans les autres organismes du sol, pas de végétaux, pas de vie...










allez faire un tour sur le blog des générations futures...

la guerre des étals...



Quand l'agriculture bio organise sa lutte contre l'agriculture intensive... une rébellion contre le côté obscur de la ferme.






samedi 21 février 2009

de blog en blog...

... ou de tag en tag !

Cette fois, il faut afficher un logo (trouvé ici)et citer 7 blogs que j'aime...
Sans oublier d'avertir les propriétaires.
Je le dois à Mlle Ciguë.
Bonne idée. Pas trop difficile à réaliser.

7, en plus, c'est mon chiffre, pas très original, vous allez me dire... mais je peux difficilement faire autrement : je suis née, le 7/7 à 7h et j'en passe...
Mais je m'égare...


Donc, 7 que j'aime... pfff !
Quand j'aime, normalement, je ne compte pas... Il va falloir choisir, ça c'est plus dur.

Je vais tenter un mélange à ma sauce, des blogs que j'aime, sur lesquels je ne croise pas forcément les pseudos habituels, histoire de vous faire vagabonder et découvrir peut-être d'autres sphères...

Le voisinage sera à l'honneur avec ces deux là:

au site aux faits d'Esquisse, tout neuf sur la blogosphère et que je regarde grandir avec plaisir...
Le petit monde du Khalifat de Khanay par la grande prêtresse Katchina, pour la qualité et le mordant de ses billets et son armada de fidèles mulots...

Ailleurs, mais aussi dans ma blogroll,

au frais des mots de Soleil de Brousse pour ses textes que j'aime et que je vous invite à découvrir, si ce n'est fait...

de l'autre côté des cailloux de Cali, pour ses images numériques, les jeux qu'elle propose auxquels je ne joue jamais ...

L'oeil ouvert d'Ossiane, parce que mes yeux adorent...

Ailleurs, et pas encore dans ma blogroll, parce que je les découvre depuis peu et que je n'ai pas pris le temps de la mise à jour...

Les Gais Lurons, un collectif, dans lequel certains ne me sont pas vraiment inconnus. A voir la vidéo "comment on fait les bébés"...

Le journal de bord d'une camionneuse, en direct des routes d'Amérique,
découvert grâce à l'écureuil qui partage ses provisions de bonnes adresses même quand il s'absente...

Voilà, il y en a 7. Me reste à les prévenir...
ils feront comme bon leur semblera.




lundi 16 février 2009

500 € et 500 secondes par Tulipe



Bérénice,
me demande ce que je ferais s'il me restait 500€ à dépenser et 500 secondes à vivre...
Non pas
que ça l'intéresse vraiment, elle préfère d'habitude ce genre de questions...

Cette fois, elle me passe juste le relais d'une chaîne d'articles qui a pris naissance
au sein d'une équipe de joyeux lurons lyonnais, pour fêter leur 500ème billet...


Comme c'est un jeu, il y a des règles que voilà:

1. Avoir un blog (c'est bon, j'ai un blog depuis quelques temps...) 2. Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre court à votre imagination. (saurais-je le faire ?) 3. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question. (Vais-je encore trouver 5 amis qui n'auraient pas été tagués ?) 4. Faire référence
à cet article ( cet article ) et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants. (ça c'est fait...) 5. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom” (ça aussi...)

Puisque c'est un jeu avec des règles, il y aura même un gagnant !
ah ah...
Mais pour gagner, il faut être le blogueur qui aura généré le plus grand nombre de commentaires suite à son article. Bon, ben, c'est foutu pour moi !!! Mes visiteurs (si, si, j'en un certain nombre !) mais ils ne sont pas du genre bavard... et en plus je connais un écureuil qui, (à l'insu de son plein gré), est bien parti, question nombre de commentaires. Je ne peux pas rivaliser !

Les compteurs seront arrêtés le 16 février à minuit. Ben, c'est vraiment fichu pour les commentaires!

Comme ils sont très sympas, Les blogueurs de Lyon69.net décerneront également un Prix du Jury à l’article le plus original. Même là, aucune chance! Le temps que je trouve une idée de génie, minuit aura sonné!

Le blogueur qui nous aura le plus amusé/surpris/touché par sa réponse se verra remettre une bouteille de champagne. et il faudrait aller la chercher? De toute façon, ça n'a pas d'importance, parce que moi, je préfère l'émulation à la compétition, et le vin rouge au champagne...

Avant de démarrer ma partie, je tague (symboliquement): Macao, Esquisse, La Cigale, Etnik, Le Lapin de Basse Cour. (Vous voulez bien être mes amis ?)

Donc, c'est maintenant que j'ajoute ma pierre à l'édifice...


Il me reste donc 500€ à dépenser et 500 secondes à vivre...

Les 500€, je les laisse où ils sont... sûrement pas dans ma poche, ni dans mon sac, ça ne s'est jamais vu de toute ma vie, alors pourquoi justement maintenant! Il me reste trop peu de temps à vivre pour que ça m'occupe l'esprit. Celui qui les trouvera en fera sûrement bon usage.

Mes 500 secondes de vie, même pas 10 minutes... et où est-ce que je suis quand j'en prends conscience ? Parce que selon le lieu, je ne réagirais pas de la même façon...

Impossible de pouvoir croiser une dernière fois le regard de tous ceux qui me sont chers, trop dispersée ma famille de nomades. Les toucher, les sentir, les embrasser une dernière fois ? Non, finalement non. Ce serait trop triste, ce serait des larmes, ce serait de la douleur et on en oublierait les beaux jours. 500 secondes c'est trop condensé, s'ils sont là, je les regarderai vivre sans rien leur dire.

Leur laisser un message, sur une jolie carte postale, ça oui. J'ai toujours une jolie carte postale à portée de main, ou sur la toile...

Leur dire tout cet amour qui déborde de moi pour eux...

Qu'ils le gardent et qu'ils le redistribuent à leur gré. Leur dire que je pars,

triste de les quitter mais si heureuse d'avoir été parmi eux...

Trouver un tube de rouge à lèvres, me maquiller rapidement les lèvres et déposer la trace d'un baiser que je transformerai en drôle de bonhomme, comme sur les mots que je semais pour mes enfants petits...


Impossible en 500 secondes d'aller marcher sur le sable de Bellangenêt, sur les rochers de Porsac'h, sur le port de Doëlan, passer une dernière fois sur le pont fleuri de Quimperlé... (pardon ? il n'est pas fleuri, le pont ? C'est normal, ce n'est pas la saison...)


Alors je m'installe où je suis... un champ de coquelicots, il y en a un près de chez moi.

Ce n'est pas la saison, je sais. Aucune importance, je les imaginerai... au moins un rebord de fenêtre, que je puisse regarder le ciel, les étoiles, si la nuit est tombée, les nuages s'il y en a...

Et je les fais tous défiler dans ma tête, mes amours que je quitte, mes moments de bonheurs avec eux, mes petits coins de paradis, mes havres de paix... et les deux qui sont partis avant moi, que j'aurais voulu garder toujours, peut-être que je vais les rejoindre et qu'à nous trois, cachés dans les étoiles, on sera plus fort pour protéger ceux qui restent...

Si je peux, je mets un disque. Jazz, blues, soul, ça m'est égal. Si je ne peux pas, je l'entendrais quand même.


Je vous aurais bien mis un requiem en accompagnement musical, mais je ne trouve plus le lecteur exportable de deezer !

Je n'offre aucun lot, mais si quelqu'un pouvait m'aider...