samedi 28 février 2009

Les intestins de la Terre...


Prix du Public du Festival du Court-Sciences Frontières 2007

70% de la masse animale terrestre (humains compris) est constitué de vers de terre.
Sans eux, sans les autres organismes du sol, pas de végétaux, pas de vie...










allez faire un tour sur le blog des générations futures...

la guerre des étals...



Quand l'agriculture bio organise sa lutte contre l'agriculture intensive... une rébellion contre le côté obscur de la ferme.






samedi 21 février 2009

de blog en blog...

... ou de tag en tag !

Cette fois, il faut afficher un logo (trouvé ici)et citer 7 blogs que j'aime...
Sans oublier d'avertir les propriétaires.
Je le dois à Mlle Ciguë.
Bonne idée. Pas trop difficile à réaliser.

7, en plus, c'est mon chiffre, pas très original, vous allez me dire... mais je peux difficilement faire autrement : je suis née, le 7/7 à 7h et j'en passe...
Mais je m'égare...


Donc, 7 que j'aime... pfff !
Quand j'aime, normalement, je ne compte pas... Il va falloir choisir, ça c'est plus dur.

Je vais tenter un mélange à ma sauce, des blogs que j'aime, sur lesquels je ne croise pas forcément les pseudos habituels, histoire de vous faire vagabonder et découvrir peut-être d'autres sphères...

Le voisinage sera à l'honneur avec ces deux là:

au site aux faits d'Esquisse, tout neuf sur la blogosphère et que je regarde grandir avec plaisir...
Le petit monde du Khalifat de Khanay par la grande prêtresse Katchina, pour la qualité et le mordant de ses billets et son armada de fidèles mulots...

Ailleurs, mais aussi dans ma blogroll,

au frais des mots de Soleil de Brousse pour ses textes que j'aime et que je vous invite à découvrir, si ce n'est fait...

de l'autre côté des cailloux de Cali, pour ses images numériques, les jeux qu'elle propose auxquels je ne joue jamais ...

L'oeil ouvert d'Ossiane, parce que mes yeux adorent...

Ailleurs, et pas encore dans ma blogroll, parce que je les découvre depuis peu et que je n'ai pas pris le temps de la mise à jour...

Les Gais Lurons, un collectif, dans lequel certains ne me sont pas vraiment inconnus. A voir la vidéo "comment on fait les bébés"...

Le journal de bord d'une camionneuse, en direct des routes d'Amérique,
découvert grâce à l'écureuil qui partage ses provisions de bonnes adresses même quand il s'absente...

Voilà, il y en a 7. Me reste à les prévenir...
ils feront comme bon leur semblera.




lundi 16 février 2009

500 € et 500 secondes par Tulipe



Bérénice,
me demande ce que je ferais s'il me restait 500€ à dépenser et 500 secondes à vivre...
Non pas
que ça l'intéresse vraiment, elle préfère d'habitude ce genre de questions...

Cette fois, elle me passe juste le relais d'une chaîne d'articles qui a pris naissance
au sein d'une équipe de joyeux lurons lyonnais, pour fêter leur 500ème billet...


Comme c'est un jeu, il y a des règles que voilà:

1. Avoir un blog (c'est bon, j'ai un blog depuis quelques temps...) 2. Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre court à votre imagination. (saurais-je le faire ?) 3. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question. (Vais-je encore trouver 5 amis qui n'auraient pas été tagués ?) 4. Faire référence
à cet article ( cet article ) et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants. (ça c'est fait...) 5. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom” (ça aussi...)

Puisque c'est un jeu avec des règles, il y aura même un gagnant !
ah ah...
Mais pour gagner, il faut être le blogueur qui aura généré le plus grand nombre de commentaires suite à son article. Bon, ben, c'est foutu pour moi !!! Mes visiteurs (si, si, j'en un certain nombre !) mais ils ne sont pas du genre bavard... et en plus je connais un écureuil qui, (à l'insu de son plein gré), est bien parti, question nombre de commentaires. Je ne peux pas rivaliser !

Les compteurs seront arrêtés le 16 février à minuit. Ben, c'est vraiment fichu pour les commentaires!

Comme ils sont très sympas, Les blogueurs de Lyon69.net décerneront également un Prix du Jury à l’article le plus original. Même là, aucune chance! Le temps que je trouve une idée de génie, minuit aura sonné!

Le blogueur qui nous aura le plus amusé/surpris/touché par sa réponse se verra remettre une bouteille de champagne. et il faudrait aller la chercher? De toute façon, ça n'a pas d'importance, parce que moi, je préfère l'émulation à la compétition, et le vin rouge au champagne...

Avant de démarrer ma partie, je tague (symboliquement): Macao, Esquisse, La Cigale, Etnik, Le Lapin de Basse Cour. (Vous voulez bien être mes amis ?)

Donc, c'est maintenant que j'ajoute ma pierre à l'édifice...


Il me reste donc 500€ à dépenser et 500 secondes à vivre...

Les 500€, je les laisse où ils sont... sûrement pas dans ma poche, ni dans mon sac, ça ne s'est jamais vu de toute ma vie, alors pourquoi justement maintenant! Il me reste trop peu de temps à vivre pour que ça m'occupe l'esprit. Celui qui les trouvera en fera sûrement bon usage.

Mes 500 secondes de vie, même pas 10 minutes... et où est-ce que je suis quand j'en prends conscience ? Parce que selon le lieu, je ne réagirais pas de la même façon...

Impossible de pouvoir croiser une dernière fois le regard de tous ceux qui me sont chers, trop dispersée ma famille de nomades. Les toucher, les sentir, les embrasser une dernière fois ? Non, finalement non. Ce serait trop triste, ce serait des larmes, ce serait de la douleur et on en oublierait les beaux jours. 500 secondes c'est trop condensé, s'ils sont là, je les regarderai vivre sans rien leur dire.

Leur laisser un message, sur une jolie carte postale, ça oui. J'ai toujours une jolie carte postale à portée de main, ou sur la toile...

Leur dire tout cet amour qui déborde de moi pour eux...

Qu'ils le gardent et qu'ils le redistribuent à leur gré. Leur dire que je pars,

triste de les quitter mais si heureuse d'avoir été parmi eux...

Trouver un tube de rouge à lèvres, me maquiller rapidement les lèvres et déposer la trace d'un baiser que je transformerai en drôle de bonhomme, comme sur les mots que je semais pour mes enfants petits...


Impossible en 500 secondes d'aller marcher sur le sable de Bellangenêt, sur les rochers de Porsac'h, sur le port de Doëlan, passer une dernière fois sur le pont fleuri de Quimperlé... (pardon ? il n'est pas fleuri, le pont ? C'est normal, ce n'est pas la saison...)


Alors je m'installe où je suis... un champ de coquelicots, il y en a un près de chez moi.

Ce n'est pas la saison, je sais. Aucune importance, je les imaginerai... au moins un rebord de fenêtre, que je puisse regarder le ciel, les étoiles, si la nuit est tombée, les nuages s'il y en a...

Et je les fais tous défiler dans ma tête, mes amours que je quitte, mes moments de bonheurs avec eux, mes petits coins de paradis, mes havres de paix... et les deux qui sont partis avant moi, que j'aurais voulu garder toujours, peut-être que je vais les rejoindre et qu'à nous trois, cachés dans les étoiles, on sera plus fort pour protéger ceux qui restent...

Si je peux, je mets un disque. Jazz, blues, soul, ça m'est égal. Si je ne peux pas, je l'entendrais quand même.


Je vous aurais bien mis un requiem en accompagnement musical, mais je ne trouve plus le lecteur exportable de deezer !

Je n'offre aucun lot, mais si quelqu'un pouvait m'aider...

dimanche 15 février 2009

Si seulement...

Moi, Albert Jacquard, ministre de l’Éducation, je décrète :

Par Albert Jacquard

Préambule :

L’Éducation nationale ne doit pas préparer les jeunes dont l’économie ou la société ont besoin. La finalité de l’éducation est de provoquer une métamorphose chez un être pour qu’il sorte de lui-même, surmonte sa peur de l’étranger, et rencontre le monde où il vit à travers le savoir. Moi, ministre de l’Éducation nationale, je n’ai qu’une obsession : que tous ceux qui me sont confiés apprennent à regarder les autres et leur environnement, à écouter, discuter, échanger, s’exprimer, s’émerveiller. À la société de s’arranger avec ceux qui sortent de l’école, aux entreprises d’organiser les évaluations et la formation de leur personnel à l’entrée des fonctions. Il faut que les rôles cessent d’être inversés :

l’éducation nationale ne produira plus de chair à profit.

Article premier : Il faut supprimer tout esprit de compétition à l’école. Le moteur de notre société occidentale est la compétition, et c’est un moteur suicidaire. Il ne faut plus apprendre pour et à être le premier.

Article deuxième : L’évaluation notée est abandonnée.

Apprécier une copie, ou pire encore, une intelligence avec un nombre, c’est unidimentionnaliser les capacités des élèves.

Elle sera remplacée par l’émulation. Ce principe, plus sain, permettra la comparaison pour progresser, et non pour dépasser les camarades de classe. Mettre des mots à la place des notes sera plus approprié.


Article troisième : Les examens restent dans leur principe, sachant que seuls les examens ratés par l’élève sont valables. Ils sont utiles aux professeurs pour évaluer la compréhension des élèves. Mais les diplômes ou les concours comme le baccalauréat sont une perte de temps et sont abolis. Sur tous les frontons des lycées figurera l’inscription : " Que personne ne rentre ici s’il veut préparer des examens. "


Article quatrième : Les grandes écoles (Polytechnique, l’ENA…) sont remises en question dans leur mode de recrutement. La sélection, corollaire nécessaire de la concurrence, et qui régissait l’entrée dans ces établissements, ne produisait que des personnalités conformistes, incapables de créativité et d’imagination. Pour entrer à l’ENA, des jeunes de vingt-cinq ans devaient plaire à des vieux de cinquante ans. Ce n’était pas bon signe.

Article cinquième : Les enseignants n’ont plus le droit de se renseigner sur l’âge de leurs élèves. Les dates de naissances doivent être rayées de tous les documents scolaires, sauf pour le médecin de l’école. Il n’est plus question de dire qu’un enfant est en retard ou en avance, car c’est un instrument de sélection. Chacun doit avancer sur le chemin du savoir à son rythme, et sans culpabilisation ou fierté par rapport aux camarades de classe. Par contre, un professeur a le devoir de demander à l’élève ce qu’il sait faire pour adapter son enseignement, éventuellement programmer un redoublement. Le redoublement est d’une réelle utilité s’il n’a pas de connotation de jugement.

Article sixième : Chaque professeur sera assisté d’un professeur de philosophie. Il faut en effet doubler l’accumulation des connaissances d’une approche par les concepts. Il faut en particulier passer par l’histoire des sciences, restituer les connaissances par rapport aux erreurs historiques d’interprétation des savoirs. Il faut que les élèves aient conscience des enjeux politiques qui se cachent derrière le progrès scientifique. On pourra rester quelques semaines sur un même concept, plutôt que de saupoudrer du savoir dans chaque cours.


Article septième : Le travail des professeurs par disciplines est annulé au profit du travail en équipe. La progression du travail des classes ne doit pas être perturbée par des impératifs de programme.


Article huitième : Chaque personne disposera dans sa vie, vers la fin de la trentaine, de quatre années sabbatiques afin de faire le point, se réorienter, apprendre d’autres choses. Chacun a le droit de vouloir changer de métier ou de vocation, parce qu’il n’est pas évident de se déterminer définitivement à dix-huit ans.


Article neuvième : le ministère de l’Économie ne dictera plus ses besoins au ministère de l’Éducation. Dorénavant, le ministre de l’Économie donnera tous les moyens nécessaires à l’Éducation nationale pour réussir sa vocation.

Paru le 22 mars 1999 l’Humanité

Je ne sais pas, vous, mais moi, j'aimerais beaucoup...


mercredi 11 février 2009

J'avais presque oublié...

( C'est votre deuxième passage ? Tant mieux ! Vous ne revenez pas pour rien. J'ai ajouté des liens un peu partout, laissez votre souris vagabonder...)

Le 15 janvier dernier, l'
écureuil m'a
taguée pour que je cite 6 livres qui m'ont bien plu... Mieux vaut tard que jamais, pensez-vous tout bas... Vous avez raison et vous pouvez vous moquer!

Pourtant, l'idée d'écrire un billet sur des livres me plaisait bien et je m'étais même engagée à relever le défi pour le dimanche. Mais d'autres sujets ont accaparé mon temps, et j'avais presque oublié...

En matière de tag (ou tague ?), je ne connais pas grand chose. Même pas l'orthographe !
Grâce à walkingthedog, qui m'a initiée à ce petit jeu (un tag sur mon inculture), j'ai compris que c'était une chaîne, prétexte à créer des liens vers d'autres blogs...

Il y a des règles à respecter.
(Y a-t-il toujours un délai à tenir ?)
Ceci dit mon tagueur ne les a pas forcément respectées non plus, puisqu'il a transformé "livres" en "films" ... (la preuve)
J'ai compris qu'il fallait citer son tagueur (ce que j'ai fait plus haut) et renvoyer la balle à la fin de l'envoi, en taguant de nouvelles cibles... (Ce que je ferai plus bas.)
Et évidemment, traiter le sujet.


Bon, après cette intro un peu longue, j'attaque le sujet.

Quand j'avais 5 ans, je m'ai tué d' Howard Buten

C'est étrange. J'étais persuadée avoir lu ce livre pendant mon adolescence.
1981, je n'étais pourtant plus une ado. C'était mes premiers pas, toute seule, dans une classe... Je me souviens ce trac énorme, cette responsabilité sur mes épaules.
Est-ce pour ça que ce livre m'a autant bouleversée ? Est-il responsable en partie de certains de mes choix professionnels?
Plus tard, je l'ai relu et l'émotion était toujours là, aussi forte.

Gil, un petit garçon normal, " enfermé " dans un établissement spécialisé pour y être soigné... Sauf qu’on ne voit pas très bien ce qu’il y a à soigner...



La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm
Un pur moment de bonheur pour moi.
Plusieurs récits très courts pour raconter les
petits plaisirs quotidiens les plus insignifiants.
Si vous voulez juger vous même , il suffit d'un clic sur : la bicyclette et le vélo



Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis,

parce que c'est plein d'humour et tellement bien vu ce portrait de l'Homme et de son évolution. Tellement proche de nous, même si nous sommes en pleine préhistoire.
Si vous ne connaissez pas, faites la connaissance de cette famille d'homo erectus:
Edouard, le père, adepte du progrès, découvreur du feu qui n'hésite pas à exploiter
outrageusement les ressources de la Nature.
L’oncle Vania, le vieil écolo réfractaire au progrès, qui prône le retour à la nature (« Back to the trees ! ») et dénigre les inventions d’Edouard.
Et tous les autres, aussi truculents... le fils qui passe pour idiot, la mère, les femmes en général qui ne s'en laissent pas compter....

"Ta saloperie de feu va vous éteindre tous,
toi et ton espèce, et en un rien de temps, crois-moi !
YAH ! Je remonte sur mon arbre, cette fois tu as passé les bornes, Edouard, et rappelle-toi, le brontosaure aussi avait passé les bornes, où est-il a présent ?
Back to the trees !
clama-t-il en cri de ralliement. Retour aux arbres !"


Je vais finir la série de 6 avec une trilogie (c'est triché ?) de Yasmina Khadra (une interview
sur son prénom et plus encore sur son nom)
Je venais de lire Les cerfs-volants de Kaboul de K. Hosseini et j'avais été emportée. J'avais envie de continuer le voyage avec un autre auteur. Je n'ai pas été déçue.

Les hirondelles de Kaboul

Extrait :

"Simplement parce que la foule hurlait, j’ai hurlé avec elle, simplement parce qu’elle a réclamé du sang, je l’ai exigé."
L'attentat
Extrait :

"Je ne me souviens pas d'avoir entendu la déflagration. Un sifflement peut-être, comme le crissement d'un tissu que l'on déchire, mais je n'en suis pas sûr. Mon attention était détournée par cette sorte de divinité autour de laquelle essaimait une meute d'ouailles alors que sa garde prétorienne tentait de lui frayer un passage jusqu'à son véhicule."

Les sirènes de Bagdad
Extrait :

"Beyrouth retrouve sa nuit et s'en voile la face. Si les émeutes de la veille ne l'ont pas éveillée à elle-même, c'est la preuve qu'elle dort en marchant. Dans la tradition ancestrale, on ne dérange pas un somnambule, pas même lorsqu'il court à sa perte."

L'attentat est celui que j'ai trouvé le plus fort des trois.

Je termine par une trilogie parce que je ne sais pas choisir parmi les autres titres que j'ai en tête...

Ne sélectionner que 6 livres qui m'ont plu, n'a pas été une mince affaire !
Dans une prochaine vie, je serai lectrice.
J'aurais pu en citer tellement d'autres qu'il faudra que
je recommence...
Alors, je passe le relais à :
Bérénice,
(quand tu seras revenue de ton escapade, tu devrais apprécier... )
Macao (je sais que tu n'aimes pas ces trucs, mais parler de livres, ça devrait te plaire),
Christophe (tu n'as pas le temps de lire, je sais. Mais des films, des BD ?)
Hadès, (encore faudrait-il qu'il
se promène par ici !)
Nanou, (des auteurs guyanais ? entre deux cartons ?)et peut-être aussi le Papé ?


lundi 9 février 2009

Balade à ...

Je vous disais hier, que j'allais faire un tour.
Je vous avais même montré une carte postale de ma destination.
Pour Macao, qui voulait en savoir plus, je me suis essayée à une nouveauté :
un petit montage vidéo de mes photos du dimanche.

Nouveauté qui m'a pris un peu plus de temps que prévu... Je suis en retard sur le timing promis. Comme souvent...
J'ai préféré les ruelles désertes à l'animation du village.
Je vous laisse découvrir.




C'est une tradition, le deuxième dimanche de février, dans ce village de l'Hérault, c'est la fête ! Et il y a du monde...

P. S. : Je me rends compte, une fois en ligne, que c'est tout petit ce format... je vais ajouter un billet intermédiaire avec juste des photos.

balade en images...


Roquebrun
baigné par l'Orb mimosas en fête

dédale de ruelles
et portes closes


je vous assure qu'il n'est pas désert ce village,
il y a foule en bas, pour le défilé des chars
et les bouquets de mimosas...

mais pas de ce côté...

Je préfère fuir la foule


mais si vous voulez un aperçu, c'est par là...