
Bérénice, me demande ce que je ferais s'il me restait 500€ à dépenser et 500 secondes à vivre...
Non pas que ça l'intéresse vraiment, elle préfère d'habitude ce genre de questions...
Cette fois, elle me passe juste le relais d'une chaîne d'articles qui a pris naissance
au sein d'une équipe de joyeux lurons lyonnais, pour fêter leur 500ème billet...
Comme c'est un jeu, il y a des règles que voilà:
1. Avoir un blog (c'est bon, j'ai un blog depuis quelques temps...) 2. Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre court à votre imagination. (saurais-je le faire ?) 3. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question. (Vais-je encore trouver 5 amis qui n'auraient pas été tagués ?) 4. Faire référence à cet article ( cet article ) et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants. (ça c'est fait...) 5. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom” (ça aussi...)
Puisque c'est un jeu avec des règles, il y aura même un gagnant ! ah ah...
Mais pour gagner, il faut être le blogueur qui aura généré le plus grand nombre de commentaires suite à son article. Bon, ben, c'est foutu pour moi !!! Mes visiteurs (si, si, j'en un certain nombre !) mais ils ne sont pas du genre bavard... et en plus je connais un écureuil qui, (à l'insu de son plein gré), est bien parti, question nombre de commentaires. Je ne peux pas rivaliser !Les compteurs seront arrêtés le 16 février à minuit. Ben, c'est vraiment fichu pour les commentaires!
Comme ils sont très sympas, Les blogueurs de Lyon69.net décerneront également un Prix du Jury à l’article le plus original. Même là, aucune chance! Le temps que je trouve une idée de génie, minuit aura sonné!
Le blogueur qui nous aura le plus amusé/surpris/touché par sa réponse se verra remettre une bouteille de champagne. et il faudrait aller la chercher? De toute façon, ça n'a pas d'importance, parce que moi, je préfère l'émulation à la compétition, et le vin rouge au champagne...
Avant de démarrer ma partie, je tague (symboliquement): Macao, Esquisse, La Cigale, Etnik, Le Lapin de Basse Cour. (Vous voulez bien être mes amis ?)
Donc, c'est maintenant que j'ajoute ma pierre à l'édifice...
Il me reste donc 500€ à dépenser et 500 secondes à vivre...
Les 500€, je les laisse où ils sont... sûrement pas dans ma poche, ni dans mon sac, ça ne s'est jamais vu de toute ma vie, alors pourquoi justement maintenant! Il me reste trop peu de temps à vivre pour que ça m'occupe l'esprit. Celui qui les trouvera en fera sûrement bon usage.
Mes 500 secondes de vie, même pas 10 minutes... et où est-ce que je suis quand j'en prends conscience ? Parce que selon le lieu, je ne réagirais pas de la même façon...
Impossible de pouvoir croiser une dernière fois le regard de tous ceux qui me sont chers, trop dispersée ma famille de nomades. Les toucher, les sentir, les embrasser une dernière fois ? Non, finalement non. Ce serait trop triste, ce serait des larmes, ce serait de la douleur et on en oublierait les beaux jours. 500 secondes c'est trop condensé, s'ils sont là, je les regarderai vivre sans rien leur dire.
Leur laisser un message, sur une jolie carte postale, ça oui. J'ai toujours une jolie carte postale à portée de main, ou sur la toile...
Leur dire tout cet amour qui déborde de moi pour eux... 
Qu'ils le gardent et qu'ils le redistribuent à leur gré. Leur dire que je pars,
triste de les quitter mais si heureuse d'avoir été parmi eux...
Trouver un tube de rouge à lèvres, me maquiller rapidement les lèvres et déposer la trace d'un baiser que je transformerai en drôle de bonhomme, comme sur les mots que je semais pour mes enfants petits...
Impossible en 500 secondes d'aller marcher sur le sable de Bellangenêt, sur les rochers de Porsac'h, sur le port de Doëlan, passer une dernière fois sur le pont fleuri de Quimperlé... (pardon ? il n'est pas fleuri, le pont ? C'est normal, ce n'est pas la saison...)
Alors je m'installe où je suis... un champ de coquelicots, il y en a un près de chez moi.
Ce n'est pas la saison, je sais. Aucune importance, je les imaginerai... au moins un rebord de fenêtre, que je puisse regarder le ciel, les étoiles, si la nuit est tombée, les nuages s'il y en a...

Et je les fais tous défiler dans ma tête, mes amours que je quitte, mes moments de bonheurs avec eux, mes petits coins de paradis, mes havres de paix... et les deux qui sont partis avant moi, que j'aurais voulu garder toujours, peut-être que je vais les rejoindre et qu'à nous trois, cachés dans les étoiles, on sera plus fort pour protéger ceux qui restent...
Si je peux, je mets un disque. Jazz, blues, soul, ça m'est égal. Si je ne peux pas, je l'entendrais quand même.

Je vous aurais bien mis un requiem en accompagnement musical, mais je ne trouve plus le lecteur exportable de deezer !
Je n'offre aucun lot, mais si quelqu'un pouvait m'aider...